Le dragage consiste à laisser traîner une sorte de filet en acier, que l’on appelle une drague, sur un point précis du fond océanique que l’on souhaite échantillonner. Les roches et les sédiments seront alors piégés dans le filet puis remontés à bord pour analyse.
Dans le même temps, une sonde est accrochée au câble et nous donne la position géographique de la drague, sa profondeur et la tension du câble.
Une fois à bord, un premier tri manuel est effectué à l’arrière du navire pour séparer les sédiments, des morceaux de roches milli ou centimétriques, des blocs plus imposants atteignant plusieurs dizaines de centimètres. On sépare aussi les restes d’êtres-vivants qui peuvent être retrouvés.
Cette étape effectuée, les morceaux sont amenés au laboratoire du navire où ils seront classés, analysés de façon macroscopique et photographiés avant d’être conditionné pour le reste du voyage.
Quand nous arriverons à terre, ils seront envoyés dans différents laboratoires du BRGM pour y être analysés de façon plus précise. On essayera notamment de dater les roches de façon absolue mais surtout d’analyser leur géochimie. Celle-ci pourra nous indiquer leurs conditions de formation par exemple, ce qui pourra être un atout précieux pour comprendre les mécanismes géologiques en jeu dans cette partie du monde.