Le navire est propulsé par deux hélices, il y a donc deux safrans pour le gouverner.
Pour manœuvrer les safrans, il y a quatre moteurs de barres, deux pour chaque safran. Il n’y en a toujours qu’un seul qui fonctionne, le deuxième étant là en suppléance.
Le safran est situé juste en dessous de la tête de cheval (la grosse pièce verte) manœuvrable par les pistons hydrauliques.
Dans cette pièce se trouve également un répétiteur du compas qui permet de connaître le cap. Sur les petits écrans rouge et vert on voit l’angle de barre qui est appliqué.
Il y a des micros et casques, ils servent en cas d’avarie de barre, si jamais la passerelle n’avait plus la main sur les commandes, il serait possible de venir ici pour faire tout en manuel.
Ainsi pour manœuvrer le navire, il y a quatre moteurs hydrauliques indépendants. Dans le pire des cas, même s’il n’y en aurait qu’un seul de fonctionnel, cela suffirait pour gouverner le navire en actionnant un seul safran.
S’il devait survenir un souci majeur en machine, il y a un groupe électrogène complètement indépendant au-dessus de la ligne de flottaison, au cas où il venait une voie d’eau par exemple.
En cas de problème, ce groupe de secours pourra fournir l’énergie nécessaire pour alimenter la moitié des équipements et l’éclairage de secours.
Ce groupe électrogène est totalement indépendant, il n’a pas besoin de l’énergie de la machine pour démarrer. Il a deux démarreurs, l’un électrique et l’autre hydraulique. Il a sa propre alimentation en gazole. Il fonctionnera toujours même en cas de gros coup dur dans les machines. Il est programmé pour démarrer automatiquement en cas de black-out.
Cependant, il ne pourra pas alimenter les moteurs électriques de propulsions car il ne produit pas de courant à une tension de 690 volts mais à 400 volts. À côté de ce groupe de secours, celui-ci possède également son propre tableau électrique indépendant qui alimente les équipements de secours en tension de 400 volts et en 230 volts.