07/02/21
J’avais eu le plaisir de recevoir des questions de la classe 502 du collège des Ylangs-ylangs de Kani-kéli. Vous pourrez trouver les réponses apportées par les scientifiques en cliquant ici
Sur la route vers la Réunion, aux environs des 9h ce matin, nous avons franchi le Cap d’Ambre, l’extrémité septentrionale de Madagascar. Nous sommes passé assez proche des côtes et avons pu admirer la beauté de la partie nord de ce magnifique pays. Après avoir vu le cap d’ambre, marqué par un phare blanc, le paysage est constellé de nombreux anciens cratères volcaniques. Ceux-ci sont du même âge géologique, le miocène, que de nombreux édifices volcaniques présents au nord de Madagascar, qu’une partie du volcanisme de l’archipel des Comores ainsi que de la partie sud du rift Est-Africain. En continuant à longer la côte vers le sud après le cap d’Ambre, nous avons vu au loin la « mer d’émeraude », appelée ainsi du fait de sa couleur saisissante. Cette dénomination désigne un petit bras de mer entre Madagascar et trois îlots : Nosy Antaly Be, Nosy Antalikely et Nosy Lava (voir photographie de la carte ci-dessous). Après ces couleurs turquoise, nous avons pu admirer le Cap Miné et son fort qui marque l’entrée de la baie de Diégo-Suarez. Au centre de la baie se trouve un îlot rocheux d’origine volcanique appelé « le pain de sucre » ou Nosy Langoro de son vrai nom Malgache. Diégo-Suarez, Antsiranana en malgache qui signifie Port, est riche de son histoire maritime et militaire. Une fois Diégo-Suarez derrière nous, ce sont les sommets ennuagés du parc national de la Montagne d’Ambre, derrière le premier massif montagneux, qui se devinait.
J’ai eu la chance de découvrir cet après-midi l’ensemble des machines du Pourquoi pas ?
Il n’y a pas que les machines pour faire avancer le navire, mais toute une technologie au service de la vie à bord !
Je partagerais avec vous sous peu un article vous détaillant tout ceci.
À demain !