Voici quelques exemples de traitements, cette liste est très loin d’être exhaustive :
– Caractérisation du signal
Pour apprécier la qualité de l’enregistrement et déterminer son contenu fréquentiel. Pour ensuite améliorer le rapport signal sur bruit.
– Filtrage des fréquences
On enlève le bruit dû à différentes causes, bruit sur la flûte, de la bulle de la source, par exemple.
– Suppression des réflexions existantes dans la colonne d’eau
On appelle cette opération le « mute » pour que le profil sismique démarre seulement à partir du plancher océanique.
– Atténuation des multiples
Dont celui du fond de mer qui arrive sur l’enregistrement deux fois plus tard que la réflexion primaire et qui présente un pendage deux fois plus élevé.
Des multiples dit « internes » existent également et il faut les supprimer aussi pour pouvoir interpréter géologiquement la ligne sismique.
Les 960 temps de trajets source – récepteurs permettent d’effectuer des opérations sur le signal, comme supprimer ou d’atténuer les différents multiples.
Ci-dessous un exemple de différents profils obtenus lors du leg 2 de la mission SISMAORE.
On remarque que la résolution verticale est plus importante pour la sismique réflexion rapide (SISRAP), davantage de détails s’observent sur les premières couches sédimentaires, à cause des fréquences plus élevées des ondes utilisées. Cependant, le socle acoustique et les horizons profond sont moins visibles.
Sur la sismique réflexion multi-traces (SMT), la résolution est plus faible mais les ondes basses fréquence utilisées pénètrent plus profondément et il est possible de visualiser la base de la croute, le Moho. Ce dernier n’est pas visible sur l’exemple fourni car l’ensemble des traitements n’ont pas encore été appliqués aux données obtenues par la sismique réflexion multi-traces (SMT).
Les différents résultats présentés sont complémentaires et permettent, ensemble, une analyse fine du sous-sol.
Saurez-vous interprétez ces trois différents types de profils ?
