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Blog de la Mission Sismaoré

Les Machines du Pourquoi pas ?

Le local des groupes électrogènes

Dans cette grande pièce se trouve quatre groupes électrogènes d’une puissance de 1,5 mégawatt et produisant une tension de 690 volt. Dans la majorité des cas deux sont en fonction, voir un troisième dans certains cas. C’est une pièce très bruyante où il fait très chaud. Chacun des quatre moteurs diesel entraine une génératrice (un alternateur) qui va produire de l’électricité.

Les moteurs reposent sur des plots élastiques, évitant ainsi de transmettre les vibrations à la coque du navire. Pour diminuer les bruits émis dans l’eau, notamment pour les engins d’acquisitions scientifiques.


La chaudière

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Cet outillage permet d’avoir du chauffage quand le bateau navigue dans des zones froides de la planète.



Le local séparateur

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Pour ne pas abimer les moteurs, le gazole est d’abord purifié. Il va être centrifugé, on fait tourner très vite les différents éléments et cela va permettre de séparer les éléments les plus lourds (eau, déchets) des éléments les plus légers (gazole). Ces déchets seront stockés et déchargé à terre.

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L’huile est également filtrée par centrifugation. Même si des vidanges sont réalisés, ces dernières peuvent être effectuées moins fréquemment que sur nos voitures par exemple. Ce sont de très gros volumes d’huile qui sont en jeux, ainsi l’huile est nettoyée constamment par ce procédé.
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Le séparateur à eau mazouteuse permet de récupérer les eaux huileuses produites à bord. Deux filtres successifs permettent de rejeter une eau contenant moins de 15 ppm [1] d’hydrocarbure à la mer.







La gestion des eaux de ballast

Pour équilibrer le navire et optimiser la navigation, les ballasts, qui sont de très gros réservoirs d’eau de mer, peuvent être remplis ou vidés. Cependant, il n’est pas possible de vider les eaux de ballasts n’importe où, il y a une réglementation strict qui contrôle ceci. Le fait de déplacer des microorganismes, planctons et autres organismes d’un endroit à un autre peut perturber grandement l’équilibre des écosystèmes impactés.

Ainsi un traitement aux rayons UV permet de détruire les microorganismes présents dans les eaux de ballasts et de ne pas perturber les écosystèmes où ces eaux seront rejetées.


[1partie par million

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Auteur : Paul Deparis
publié le mardi 9 février 2021