Les transformateurs permettent de passer d’une tension de 690 volts à 1800 volts, ils vont alimenter les armoires convertisseurs des moteurs de propulsions.
Ces deux dispositifs permettent de passer d’un courant alternatif fréquence fixe (50Hz) à un courant continu, puis à un nouveau courant alternatif mais de fréquence variable. Le but étant de faire tourner les moteurs de propulsions de 1 à 150 tours minutes, ce qui serait impossible en courant alternatif à fréquence fixe.
Chaque machine, chaque équipement nécessite une huile particulière. La lubrification des machines est extrêmement importante pour assurer leur bon fonctionnement.
Nous sommes à l’arrière du bateau au niveau des deux moteurs de propulsions qui vont entrainer les lignes d’arbres permettant la rotation des deux hélices. Il y a deux moteurs de propulsions, un par hélice.
La ligne d’arbre est extrêmement grande, divisée en plusieurs sections.
Il y a un frein (en bleu sur la photographie) qui permet d’empêcher que l’hélice tourne dans le vide quand le moteur de propulsion est arrêté. Le frein n’a pas pour but de stopper le navire lorsqu’il est en route.
Le palier de butée (en vert sur la photographie) permet de transférer la poussée de l’hélice à coque du navire et non au moteur de propulsion. Sans ce palier de butée, l’hélice renterai dans le navire !
Dans cette salle se trouve des enrouleurs permettant le stockage des différents câbles utilisés pour les travaux océanographiques. Le cabestan (au centre de la photographie) permet le filage et le virage (ramener à bord) des câbles. Il y a environ 8 km de câble sur chaque enrouleur.
Les centrales hydrauliques ont pour but de transformer de l’énergie électrique en énergie hydraulique qui va être utilisé pour manœuvrer des vérins de portiques, des treuils, etc.
Il y a au total quatre centrales pouvant fournir une énergie 750 kW de puissance hydraulique à 450 bar, c’est une puissance phénoménal !
En fonction de l’appareil mis en route, on va démarrer un, deux ou trois éléments hydrauliques