L’air sort latéralement du canon, on voit sur la photographie le piston au centre du canon.
D’un côté du canon il y a l’alimentation, qui vient apporter de l’air pressurisé à 140 bars. De l’autre côté il y a une chambre, celle-ci va se mettre en équipression avec l’alimentation.
La taille de la chambre peut varier, plus la chambre va être grosse et plus elle va émettre un son grave ; plus la chambre va être petite et plus elle va émettre un son aigue. Ainsi, on a plusieurs types de canon sur la source, pour avoir, in finne, une onde acoustique qui va être le plus centralisée possible et comprenant la gamme de fréquence d’intérêt pour la mission demandé. Le chiffre en noir sur le canon est son volume, par exemple ici il est de 520 cubic inch [3].
Une ligne de tir peut supporter jusqu’à dix canons. Chaque ligne comporte cinq « plates », chacun des plates pouvant accueillir soit un canon simple, soit un canon double appelé cluster.
Pour la SMT actuelle lors de la mission SISMAORE, il y a 16 canons au total de déployés, soit 8 canons sur chaque ligne de tir.
Les « plates » sont reliés entre eux par un gros cylindre noir assurant les passages des câbles, chaque canon étant alimenté individuellement. Le tout est maintenu grâce aux flotteurs visible en surface derrière le bateau.
L’arrivée d’air à la ligne de canon se fait par un câble appelé l’ombilic, par analogie fœtal, tout passe par ce câble. A l’arrière du bateau, près du hangar, se trouve les deux dévidoirs des ombilics des deux lignes de canons.
Dans le cas idéal on pourrait avoir toute la traction de la ligne de canon au niveau de cet ombilic car il est fait pour, cependant, sur le Pourquoi pas ? l’arrière du bateau n’est pas assez large pour tout développer dans l’axe du bateau.
Ainsi des tendons sont disposés de chaque côté du bateau permettant de ramener de la traction sur l’extérieur du navire.
[3] cubic inch : c’est du pouce3, ce sont des normes américaines. 1inch = 2,54cm