Sur le Pourquoi pas ? il y a un portique qui est assez haut, le problème d’un câble qui est pris très haut c’est qu’il va pouvoir créer beaucoup de balan [4]. La poulie fairlead étant très lourde, de l’ordre de 150 à 200 kg, si celle-ci était tenu par un bout très long, avec des mouvements de mer, il pourrait y avoir une forte oscillation et pourrait venir endommager tout le dispositif déployer à l’arrière du bateau. Ainsi, par sécurité, la marionnette est cet ensemble de poutre jaune maintenant la poulie fairled qui permet de redescendre le point d’encrage. Cette marionnette, avec un ensemble de poulie et de bouts, permet de manœuvrer la poulie fairlead pour obtenir l’angle de courbure désiré sur la flûte, fonction de l’ensemble des contraintes qui pourraient s’exercer sur la ligne de flûte.
Vu que la ligne de canon est assez rigide et que le pont arrière du Pourquoi pas ? est assez haut, la mission de cette rampe est d’accompagner au maximum la mise à l’eau de la ligne de canon. L’arrière du navire étant droit, par gros temps, la mise à l’eau des canons pourrait s’avérer délicate. Les bâtiments qui font de la sismique pétrolière par exemple, ont des rampes de mise à l’eau dans l’axe du niveau de la mer et du châssis du bateau, un peu comme des chalutiers, pour accompagner en douceur leurs énormes lignes de canons. Le Pourquoi pas ? étant un navire océanographique polyvalent, ce dispositif unique et spécialement conçu pour ce navire permet de mettre au mieux la ligne de canon à l’eau.
Sur chaque plate, un crochet est fixé pour supporter son poids et le faire glisser vers l’arrière. Pour une répartition équivalente, il y a toujours un crochet sur la plate et un crochet sur le flotteur. Il y a cinq plates ce qui fait 10 crochets. Pour l’avant du flotteur qui est beaucoup plus volumineux et beaucoup plus lourd il y a deux crochets supplémentaires. Il y a donc 12 crochets fixés sur une rampe de largage qui permettent la mise à l’eau de la ligne de canon.
L’alimentation en air comprimé est assurée par cinq compresseurs (un étant plus gros que les autres, on pourrait dire 6). Actuellement, trois compresseurs tournent en permanence pour alimenter les lignes de canons. Les autres sont là en cas de pannes ou d’avaries.
[4] balancement, situation d’équilibre